La Fille du luthier, Tome 1 : Le 13ème Alto

Quand l'art devient une interdiction...

Ici tout les enfants ont été séparés de leurs parents pour les parquer dans un orphelinat délabré et leur enlever leurs souvenirs de leur vie d'avant. En effet, toutes les distractions pour les travailleurs sont abolies et désormais plus rien ne retient le gouvernement de faire travailler les parents nuit et jour. Sauf le père d'Eartha, Justin, qui lui envoi des petits mots et lui demande de venir le rejoindre, lui qui a réussi a s'échapper de cet enfer. Au cœur de son périple, l'adolescente va devoir puiser dans ses réserves et surtout découvrir son histoire. Mais attention aux drones et caméras qui surveillent la ville, car désormais tout est sous contrôle.

En parallèle nous suivons l'histoire d'un maître luthier qui a fais partie d'un ordre qui ne cesse de maintenir l'art dans le monde. Les deux histoires sont liées mais comment et surtout pourquoi.

J'ai adoré ce roman qui se lit très bien et vite. En effet, ses chapitres sont très courts ce qui fait que la lecture est dynamique, la plume est addictive et fluide ce qui vraiment nous entraîne dans les aventures de notre ado.

Le fait de changer de point de vue à chaque chapitre n'est pas étrangé à la fluidité du récit et nous permet de rester intrigué tout le long de notre lecture.

Les personnages sont intéressants même si j'ai préféré les passages avec Antonio et Andrea plutôt qu'avec Eartha que j'ai trouvé agaçante à la fin.

Je n'ai pas réussi à m'attacher à elle malgré le fait qu'elle soit tout de même débrouillarde, que l'on peut compter sur elle pour aider les plus faibles. Je pense que la partie où elle rejoins une amie de son père a vraiment fait pencher la balance.

J'ai adoré l'intrigue qui mêle dystopie et fantasy avec une touche musicale ainsi que magique. Ce savant mélange de tout est parfaitement emboîté et cela donne plus de coffre à cette saga.

J'aurai tout de même aimer en savoir plus sur le pouvoir en place, comment est il arrivé et qui est à sa tête.

À contrario j'ai trouvé que la fin n'etait pas du même acabit que le roman en lui même, elle m'a paru expéditive comme si il fallait vite passer à autre chose. Et c'est bien dommage car en rajoutant quelques pages nous aurions pu avoir une belle fin ouverte sur le tome 2.

En bref, un premier tome intéressant qui ouvre la porte à la magie dans le second tome.

Nous entrons dans un univers où l'art et les loisirs sont proscrits, où seul le travail est mot d'ordre. Eartha, une ado de 15 ans, envoyée dans un orphelinat, tente de retrouver son père disparu.

Je n'ai pas l'habitude de lire des dystopies et je dois dire que celle-là m'a bien plus. Elle m'a permis d'entrer dans l'univers sans difficulté ni désagrément. Je ne me suis pas senti exclu mais guidé. La première cause est la plume de l'auteure que je trouve très belle, elle est fluide et chantante, ça glisse et telle des notes de musique en lisant, c'est envoûtant. La finesse de description dans les actions, les décors et les bases du genre permet une bonne intégration du lectorat.

Le roman se lit très vite, je ne doute je l'aurai mangé en 3j si je n'avais pas fais la LC, c'est comme le chocolat, ça se grignote sans fin. Aussi, j'ai trouvé très intéressant la description autour des instruments à cordes, je tenais à le souligner.

Au fil des pages, nous alternons entre différents points de vue et différentes époques. J'ai été plus intriguée par les moments dans le passé que ceux dans le présent. J'ai cependant pas trouvé nécessaire 2 points de vues dans l'histoire, ne comprenant pas leur intérêt sur le moment. Toutefois en finissant le roman, il y en a un que j'ai compris et trouvé logique.

Pour ce qui est des personnages, je les ai trouvé attachant, nous sommes avides de découvrir s'ils vont parvenir au bout de leur quête respective et si le monde contrôlé par le Nouvel Ordre sera maintenu

Je recommande fortement ce roman à tous ceux qui aimeraient tester le genre mais qui n'osent pas.

J’ai envie de commencer avec une métaphore qui représente bien mon avis. J'ai la sensation de m'être offert une bonne séance de cinéma. Un fauteuil confortable (la plume agréable), avec des friandises à se mettre sous la dent (la dystopie bien ficelée, comme j’aime, plus axée fantastique que fantasy, la confrérie secrète et les personnages historiques) pour un film qui transporte et fait oublier notre réalité (l'intrigue prenante avec son mystère à élucider et son ambiance oppressante).

L’intrigue a un rythme agréable, avec des chapitres qui ne sont pas trop longs. J'avoue trouver la clôture un peu rapide mais cela ne gâche rien. Un certain suspense reste présent à chaque instant. Je suis captivée et l’alternance entre les 2 époques ajoute une touche addictive.

Il y a même des notes de bas de pages, pour nous aider sur les termes pas forcément très connus. C’est une intention que j’apprécie, personnellement. On sent qu’il y a un travail de recherche derrière l’écriture, notamment sur le travail de luthier. C’est très intéressant.

C'était une bonne séance de lecture !

Dans ce livre nous allons suivre Eartha, la fille du luthier. Elle vit dans un monde où le profit a pris le pas sur tout le reste. Toutes les activités des « travailleurs » sont surveillées et contrôlées. Petit à petit les loisirs ont disparu au profit de la rentabilité ; les arts ont presque disparu et pour les quelques uns qui résistent encore on les isole en leur retirant leur enfant sous le prétexte de les protéger. En réalité ils sont formatés dans des orphelinats régis par la loi du plus forts.

Suite à un message transmis clandestinement son père lui demande de s’échapper. S’en suit une quête afin de le retrouver et de comprendre le rôle de la musique dans le monde.

En parallèle on découvre l’histoire de deux grands luthiers du XVIIème siècle, membres du confrérie qui doit permettre à l’humanité de continuer à grandir et se préserver des ténébres.

Une prophétie sera énoncée. Parviendront-ils à lui donner les moyens de se réaliser?

Bilan : Un livre qui m’a happée dès les premières pages. Le monde décrit est effrayant par bien des aspects mais aussi un message d’espoir. L’espèce humaine est sa principale menace. Saurons-nous nous préserver de ce type de futur ? La plume de Sienna est toujours aussi addictive pour moi. Les recherches sont poussées et j’aime la transmission qui est faite. En bref je vais m’attaquer à la suite très bientôt!

Hésitez sur ce livre est inutile, la douce plume de l'auteur nous monte le décor. Elle nous emmène avec elle dans la vie de Eartha. On découvre au fils des pages sa vie mais aussi les tourments.

Un livre à lire ainsi que la suite qui va avec.

Autant vous dire tout de suite que cette auteure est parvenue a me happer dans son histoire, d’une part par cette intrigue superbement ficelée mais aussi par sa plume riche, fluide et addictive.

Je dois bien avouer que ce type de roman n’entre pas tout à fait dans ce que je lis habituellement mais les thèmes abordés par l’auteure m’ont immédiatement tenue en haleine. On y parle de régimes autoritaires, de répression, d’annihilation culturelle ainsi que de créativité et de musique.

Hello Booksta !

Parlons de ma récente découverte de La fille du Luthier : Le 13eme Alto de Sienna Pratt @sienna_pratt_over_dark

Cela faisait un moment que je voulais découvrir sa plume. Eh bien voilà c’est fait et quelle belle surprise !

On se retrouve dans un monde dystopique dominé par l'argent et où tout plaisir a disparu (plus de musiques, plus de livres). Seulement le travail compte. Ce monde est dur, sous surveillance permanente et Erthea va s'échapper de l'orphelinat dans lequel elle se trouve pour partir à la recherche de son père et suivre le jeu de piste qu’il lui a laissé.

La plume de Sienna Pratt est tellement fluide et l’intrigue prenante que j’ai dévoré le livre.

J’ai souvent du mal dans les romans où le récit se fait dans des époques différentes car j’ai l’impression que cela coupe mon histoire mais l’auteure a réussi à faire cette alternance avec brio. La découverte du commencement de la confrérie des luthiers m’a passionné.

On s’attache à Erthea. On se pose les mêmes questions qu’elle et j’ai adoré Gremlin ; son chat (bon j’avoue je suis une fan de chat). Leur binôme est très intéressant.

Bien que je n’ai pas trop compris les passages avec Alec (il doit surement avoir un objectif) et que je m’attendais à la fin….J'ai passé un super moment de lecture ! Je vais évidemment lire la suite !

N’hésitez pas à découvrir sa plume, vous ne serez pas déçu !

Ahhhhh j’oublie ! J’adore Morrison’s Jig. A chaque fois que je l’entends j’ai envie de danser ! Très bon choix Sienna !

Ce roman nous happe dès les premières pages grâce à un rythme soutenu. On voyage dans l’histoire de la lutherie, on s’agace de ce que le monde est devenu sous le joug d’un pouvoir totalitaire, on suit Eartha dans sa quête, et on se rappelle qu’en temps de guerre, les oppresseurs ont toujours tenté d’effacer l’art de nos mémoires, ce symbole ultime de liberté. J’ai trouvé les passages sur la lutherie passionnants, même touchants. Et que dire de cette couverture magnifique ! Bravo à l’auteur et merci pour cette partition...

La plume de l’auteur est légère, envoûtante. Elle aborde des thèmes de société lourds sans que cela soit envahissant.

J’ai adoré le rythme donné au texte avec l’alternance des personnages et des époques. Je me suis très vite attachée à Eartha, qui va se battre seule afin de découvrir le sens du dernier message de son père.

Deux points m’interpellent : Alec (je n’en dirai pas plus), et la fin de ce tome que je trouve un peu rapide, mais ...

.... Ce livre est un coup de cœur.

Je n'avais jamais lu de Fantasy dystopie avant la fille du luthier et je n'aurais jamais pensé adoré ça. L'histoire de Eartha est juste captivante, elle nous plonge dans son monde où règne le chaos et l'injustice.

L'auteure mêle le monde de la musique de façon a nous faire découvrir l'univers des luthiers mais aussi à nous faire ouvrir les yeux sur la société dans laquelle on vit.